Sept heures trente, je t’entends, je me réveille, je me lève. Perdu dans l’immensité de ce petit lit, je te retrouve, les yeux grands ouverts sur le monde. Tu as rêvé, peut-être, mais à quoi ? Pas encore de sourire, mais déjà un regard, intense, qui en dit long. Alors je prends mon temps, je t’admire, je caresse tes petites mains qui s’agitent de façon si anarchiques, je te dis que je t’aime, et que tu es beau.
Tu es si petit, tu as l’air si fragile et pourtant. Pourtant tu as débarqué dans nos vies pour tout chambouler. Tu vas mettre du désordre dans cet ordre qui me rassurait tant. Et ça me rend terriblement heureuse.
Tu as rêvé peut-être, mais à quoi ? A cette rencontre un peu sportive avec ton arrière grand-mère, à ce regard angoissé de tata Clémence, à tous ces biberons de 90 millilitres que tu aimerais boire à la chaîne ?
On me dit que ça ne durera pas. Que je n’aurais plus envie parfois. Plus le courage, plus la force. Mais c’est sans compter sur ton papa. Il est là, patient, impassible, calme. Il sait me rassurer quand l’angoisse est trop forte, me relayer lorsque la fatigue est trop intense. Il est là, patient, calme, il m’observe de cet œil nouveau de père, et je l’aime comme ça. Responsable. Et battant.
Tu as rêvé, peut-être, mais à quoi ? Un lit bien douillet, une nouvelle peluche, ou une sortie en poussette ?
« Ton premier cri sera pour moi comme une délivrance… », « Tu ne seras plus jamais seule… » . Cent fois ces mots ont été écrits, rêvés, fantasmés même. Aujourd’hui tu es là. Tu ne t’appelles pas Margaux. Mais tu as les yeux de ton papa. Et lorsque, à la sortie du bain, tes petits cheveux noirs se mettent à boucler, j’ai envie de crier, d’hurler même : « c’est mon fils ! ».
Tu verras Antoine, malgré tout ce qu’on te dira, le monde est beau. La vie est un cadeau magnifique, dont il faut savoir profiter. Nous t’apprendrons. Nous ne te laisserons pas être malheureux. Nous serons toujours là pour chasser tes nuages, et t’éviter la pluie. Et encore, même la pluie peut-être source de bonheur.
Un jour, nous irons en Guadeloupe, un jour, tu iras sur les chantiers avec papa, un jour nous te montrerons les photos de notre mariage, un jour, tu iras à l’école avec maman. Mais tu as le temps petit ange, dors, rêve, repose toi, profite de cette vie qui débute, et de ce calme qui te caractérise… Profite mon amour, non, pas parce que ça ne dure pas, mais parce que le meilleur reste à venir.
Tu as rêvé, peut-être, mais à quoi ? Une barre de chocolat, un bain chaud en plein hiver, et un câlin avec maman et papa…
Tu es si petit, tu as l’air si fragile et pourtant. Pourtant tu as débarqué dans nos vies pour tout chambouler. Tu vas mettre du désordre dans cet ordre qui me rassurait tant. Et ça me rend terriblement heureuse.
Tu as rêvé peut-être, mais à quoi ? A cette rencontre un peu sportive avec ton arrière grand-mère, à ce regard angoissé de tata Clémence, à tous ces biberons de 90 millilitres que tu aimerais boire à la chaîne ?
On me dit que ça ne durera pas. Que je n’aurais plus envie parfois. Plus le courage, plus la force. Mais c’est sans compter sur ton papa. Il est là, patient, impassible, calme. Il sait me rassurer quand l’angoisse est trop forte, me relayer lorsque la fatigue est trop intense. Il est là, patient, calme, il m’observe de cet œil nouveau de père, et je l’aime comme ça. Responsable. Et battant.
Tu as rêvé, peut-être, mais à quoi ? Un lit bien douillet, une nouvelle peluche, ou une sortie en poussette ?
« Ton premier cri sera pour moi comme une délivrance… », « Tu ne seras plus jamais seule… » . Cent fois ces mots ont été écrits, rêvés, fantasmés même. Aujourd’hui tu es là. Tu ne t’appelles pas Margaux. Mais tu as les yeux de ton papa. Et lorsque, à la sortie du bain, tes petits cheveux noirs se mettent à boucler, j’ai envie de crier, d’hurler même : « c’est mon fils ! ».
Tu verras Antoine, malgré tout ce qu’on te dira, le monde est beau. La vie est un cadeau magnifique, dont il faut savoir profiter. Nous t’apprendrons. Nous ne te laisserons pas être malheureux. Nous serons toujours là pour chasser tes nuages, et t’éviter la pluie. Et encore, même la pluie peut-être source de bonheur.
Un jour, nous irons en Guadeloupe, un jour, tu iras sur les chantiers avec papa, un jour nous te montrerons les photos de notre mariage, un jour, tu iras à l’école avec maman. Mais tu as le temps petit ange, dors, rêve, repose toi, profite de cette vie qui débute, et de ce calme qui te caractérise… Profite mon amour, non, pas parce que ça ne dure pas, mais parce que le meilleur reste à venir.
Tu as rêvé, peut-être, mais à quoi ? Une barre de chocolat, un bain chaud en plein hiver, et un câlin avec maman et papa…